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Apprentissages et découvertes des neurosciences affectives.

 

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https://esukudu.wordpress.com/2015/07/26/education-et-neurosciences-affectives-les-emotions-ne-comptent-pas-pour-des-prunes/

 

I)Les découvertes au sujet du cerveau émotionnel de l'enfant (début 5.32 minutes)

 

Le cerveau de l'enfant est très immature, très malléable et surtout très fragile, beaucoup plus qu'on ne le pensait jusqu'à maintenant.

Conséquence : « Jusqu'à 5 ou 6 ans (âge de raison 7 ans),l'enfant est traversé par de véritables tempêtes émotionnelles ». Pourquoi ?

 

L'enfant est incapable de gérer ses émotions (cortex préfrontal c'est à dire cerveau supérieur pas mature, cerveau émotionnel dominant).

« Il ne peut pas se calmer seul et si on le laisse avec sa tristesse, son anxiété et ses peurs, il va secréter

des molécules de stress très toxiques pour un cerveau fragile ».

Face à un enfant capricieux qui se met en colère, l'adulte doit tenir compte de cette incapacité.

 

Quelle est l'attitude idéal que doit adopter l'adulte ?

Il ne doit pas gronder l'enfant, ni le menacer d'une punition mais au contraire adopter un comportement empathique :

-pour mettre un mot sur ses émotions et les comprendre.

-pour apaiser le trouble émotionnel de l'enfant par le ton de voix et le regard.

 

L'objectif est de ne pas inhiber la maturation de son cerveau

« Il faut 25 ans pour qu'un humain soit adulte ».

 

II)Que disent les dernières découvertes des neurosciences affectives (études des capacités relationnelles et des émotions)?(début 8.O4 minutes).

 

Allan Schorre a montré que, quand les adultes sont capables de gérer avec empathie et bienveillance les réactions émotionnelles de l'enfant, ils font maturer le cerveau de façon globale, aussi bien le cerveau intellectuel que le cerveau affectif.

Une attitude trop peu empathique des parents peut rendre les enfants agressifs, anxieux et déprimés. Ils peuvent plus tard développer des addictions à l'alcool et à la drogue.

Les problèmes psychiatriques de l'adulte peuvent avoir leur origine dans des expériences affectives

malheureuses pendant leur petite enfance.

 

III)Les effets du stress sur le cerveau (début 18.34 minutes).

 

Martin Teicher, chercheur à l'université de Harvard, a réalisé des IRM d'enfants âgés de 10 à 13ans.

Il montre que l'hippocampe (partie du cerveau) est plus développé chez des enfants qui ont été choyés par leurs parents.

S'il y a empathie des parents à l'égard de l'enfant, l'enfant aura plus de capacités pour apprendre et mémoriser (développement des cellules de l'hippocampe).

En situation de stress à cause d'humiliations verbales ou physiques (gifles, coup de fouets ...), le cortisol produit en excès devient toxique pour le cerveau très fragile de l'enfant. Il va tuer des neurones dans l'hippocampe et dans le cortex préfrontal.

D'où des difficultés pour mémoriser et apprendre.

 

En France, 2 enfants par jour meurent de maltraitance.

 

Des stages de communication non violente (CNV) sont à la disposition des parents qui n’ont pas eu la chance de grandir dans des environnements bienveillants.

 

IV)Les deux cercles vertueux de l'apprentissage chez l'enfant et l'adolescent.

 

Importance de la sécrétion d'ocytocine (début 19.33 minutes)

 

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La dynamique positive des attitudes et des comportements (début 22.55 minutes)

 

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06/09/2015
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